Méditation

« La méditation est un des arts majeurs dans la vie, peut-être « l’art suprême », et on ne peut l’apprendre de personne : c’est sa beauté. »                                                                                                 

                                                                                                    Jiddu Krishnamurti 

DÉFINITION

Méditer, c’est ce qui se passe au moment où vous prenez conscience que vous avez été distrait et où vous ramenez votre attention sur le support de votre méditation : votre respiration, la flamme d’une bougie, un mantra (selon le type de méditation pratiquée)…
Cette action répétée est le fondement même de la pratique de la méditation de pleine conscience. En méditant, nous prenons conscience de notre brouhaha interne et incessant, rencontrons nos émotions là où elles naissent et nous efforçons à cultiver le lâcher prise.

Le schéma ci-dessous illustre ce qui se passe lorsque nous pratiquons, et ce, que nous soyons débutant ou très expérimenté.

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    1.   Nous méditons, en pleine conscience, concentrés et attentifs, sereins et observateurs, notre respiration pour métronome. Nous sommes témoin du films de nos pensées et de nos émotions. Elles apparaissent et disparaissent.

    2.   Nous accordons plus ‘attention à une pensée plus puissante ou désagréable, une émotion plus intense et nous perdons notre neutralité. Nous sommes distraits, « dans les nuages ». A ce moment, le cerveau se remet en mode « par défaut », il rêvasse et se laisse entraîner de pensée en pensée, et le temps n’existe plus. Nous ne sommes plus là, ici et maintenant.

    3.   Notre réseau de saillance*, la partie du cerveau qui contrôle l’émergence des pensées conscientes, nous signale que nous ne sommes plus concentrés sur notre tâche. Nous laissons donc repartir la pensée ou l’émotion, ou du moins, nous nous recentrons sur notre corps, sur notre respiration.

    4.   La partie de notre cerveau qui gère l’attention et la concentration se réactive et nous revenons ici, là et maintenant. Nous sommes de nouveau présent, totalement.

Ce cycle se répète pendant toute la durée d’une méditation. C’est cette gymnastique qui entraîne le cerveau à être plus efficace dans l’instant, plus présent au moment. En se focalisant sur la respiration et ses sensations physiques, on s’ancre dans le présent. Et le présent échappe à l’emprise des pensées.

Expérimentez !

    Cela vous arrive sans doute d’avoir des pensées obsessionnelles, ou de ruminer un échec, une colère. Arrêtez ce que vous faites. Prenez trois grands respirations puis respirez normalement, lentement. Donnez-vous un instant pour vous focaliser sur vos sensations physiques, par exemple sur l’air qui entre et sort de vos narines. Avez-vous remarqué ?
Dès que l’on se concentre sur une sensation physique, on entre dans le présent, et on barre la route aux pensées. Pendant un instant il vous a paru que votre obsession ou votre colère étaient moins présentes, n’est-ce-pas ?

Félicitations, vous venez de faire votre première méditation !

   

Pour aller plus loin, je vous proposer de vous rendre sur ce lien.

« Le réseau de saillance est une structure cérébrale qui détermine, parmi la multitude de stimuli internes et externes, ceux qui sont signifiants et dignes d’attention. » Source

BONUS SANTÉ

En dehors de toute considération historique ou religieuse, la méditation est un formidable moyen de développer sa concentration, son attention à soi-même et aux autres, d’apprendre à gérer ses émotions et adapter ses réactions, de diminuer le stress. C’est aussi une voie reconnue pour améliorer sa gestion de la douleur, diminuer la pression artérielle, améliorer la digestion et toute une multitude d’autres bienfaits qui découlent les uns des autres, en cascade.
Vu que la méditation réduit le stress, elle réduit donc toute une série de maux qui en découlent.

Elle permet également de développer une « conscience de témoin » qui nous permet de voir monter en nous une émotion avant qu’elle ne soit trop forte et qu’elle ne déborde. Cela ne veut pas dire que l’on contrôle sa colère ou sa tristesse, mais qu’on en comprend mieux, à force, les sources, ce qui nous permet de prendre conscience de nos besoins et de les exprimer en amont.

Pour aller plus loin, je vous propose de vous rendre sur ce lien.

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                                                                                                      Sébastien

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